Les Bulloz

(Bulle, ​Buloz...)

Cette ferme est actuellement située au coeur des pistes de Ski de pistes actuelles à proximité du Bordet.

On a une première mention de cette ferme en 1626, elle est alors habitée par Claude PERRET MAGNIN, fils de Gaspard d'Hotonnes. Les fils de Claude, Benoit et Gaspard l'habitent ensuite, Benoit n'a qu'un fils qui va habiter au village et Gaspard n'a que des filles... Claude BRUNET du Grand Abergement vient aider Benoit pour entretenir le domaine.

La ferme est ensuite reprise par Pierre PERRET, fils de Claude Anthelme PERRET  qui y vivra jusqu'à 87 ans. Le Buloz est ensuite exploité par Romain, fils de Pierre, puis pas les cinq fils de Romain: Pierre-Romain, Louis, Jean-Marie, Jean-Pierre et Pierre. Comme ils étaient trop nombreux, Louis et Pierre partiront à la Culaz, Jean-Marie et Jean-Pierre en Charpy. Pierre-Romain succéda à son père.

A partir de 1820, on trouve une autre famille au Buloz, avec Anthelme BAILLY BONAY, fils de Pierre, puis Jean-Pierre BAILLY BONAY, fils de Louis de la Fuly.

Son nom pourrait venir du bouleau:

- vieux français boule remplacé par son diminutif bouleau pour éviter les confusions,

- bas latin becia, betia,

- latin vulgaire *betullus, *bettius, latin betula, betulla,

- gaulois betulla, betula, probablement d´une base *betu-, *betua 

- racine indo-européenne *gwetu- désignant la résine. 

On peut aussi voir dans les noms commençant par Baul-, Boul- des noms dérivés de berle par vocalisation. Selon Jaccard, certains de ces toponymes, comme Baule, Baulet, Bauloz, Bolaire, Bolets, Bolle, Bulles, Bullet pourraient être issus du:

- bas latin bola, « terrain inculte, lande à bruyère », collectif boletum, de l´

- ancien haut allemand *bol, même sens.

Noms collectifs : bétulaie, boulaie, endroit planté essentiellement de bouleaux : Mot régional biole, patois biola, bioula, byola, franco-provençal biol, roman biola, « bouleau » ; ces termes peuvent aussi avoir le sens de « pousse, rejet », cf. le mot régional biollet