Tré Mas Curty (Hotonnes) - 1.125 m
Tré Mas Curty
(Trés Matcurtil)
La première mention que nous ayons de cette ferme remonte à 1743, Jacques FAVRE, non originaire d'Hotonnes, y était grangier, quelques années plus tard, il est remplacé par Claude MOTTAZ MARGOT du Grand Abergement. Cette ferme fut habitée ensuite par les fils de Claude: Etienne et Jean Joseph MOTTAZ MARGOT.
Vers 1781, une deuxième ferme fut construite et habitée en premier lieu par Romain ANCIAN, fils de Pierre d'Hotonnes, puis par Pierre Romain, fils de Romain.
Entre 1821 et 1829, on trouve trace de différentes personnes à Trés Mas Curty: Joseph CHAUVET, Henry LEYNET et Claude Marie REYBIER.
Jusqu'en 1955, on portait encore le lait des vaches à la fromagerie des Plans avec le cheval nous rapporte Gaston TAVEL qui a habité cette ferme de 1949 à 1955.
Le Docteur PASSERAT, qui avait écrit avec Louis REYDELLET un ouvrage sur Retord, et fut un pionnier du reboisement. Il avait acquis vers 1912, 50 hectares de "terrains rocailleux à Mas Curtil sur le Retord" pour y organiser une vaste plantation de mélèzes, mais on ne sait pas ce qu'il est advenu de son projet. Il semble néanmoins qu'il y ait eu quelques essais de plantation.
Une petite maison a été construite postérieurement à l'est de de la ferme d'origine.
Son nom vient de:
Tré:
soit, Tré, Trex, Trey, Treytel Le lieu, l´endroit, le pâturage, du latin tractus, « quartier, coin de terre, endroit ».
soit, préfixe Tré-, « au-delà » et un nom qualificatif.
http://henrysuter.ch/glossaires/topoT2.html#trex
Curty/curtil:
de cortis, curtilis, curtis [n. f. latin médiéval]
- latin cohors, cohortis, « enclos, cours d´une ferme, basse-cour », devenu en roman cors, en ancien français cort, cour, court, cuert, « ferme, exploitation agricole », puis « manse seigneurial isolé », puis « domaine rural, village ».
Au Moyen Age, exploitation agricole ; ensemble d´exploitations, regroupées géographiquement, souvent placée sous l´autorité d´un seigneur.
Charlemagne partagea les courts en deux classes. Les premiers, qui continuèrent à s´appeler courts, étaient des manses seigneuriaux isolés. Les seconds, qu´il appelait villa, étaient composés de plusieurs villages où se trouvait ordinairement un château. Mais sous Charles le Chauve le nom de court ne s´appliqua plus qu´aux petites fermes [Corblet, Hypoth. étym. sur les noms de lieux de Picardie.]Le latin cortile a donné l´ancien français courti, courtil, « jardin ».Le diminutif bas latin curtina, « petite propriété rurale », a donné courtine, « petite cour, place de ferme. »